Avec un éléphant, on peut aller au bout du monde. Pour se parker en parallèle, c'est une autre histoire
2012/03/21
Pokhara, Nepal, 21 mars 2012
Aujourd'hui, j'avais comme une folle envie de me faire une journee speciale assurance-vie. T'se le genre de journee ou tu demandes si tu meurs, est-ce qu'on te renvoit chez vous par Fedex ou tu finis en tite boule dans la soute a bagage d'un avion cheap a cote d'une paire de ski ? J'ai commence la journee par un vol en ultra light. Je decrirais la chose comme etant une boule de taule avec des ailes de parapente et qui vole a 2000 metres d'altitude. C'est ce que l'on pourrait appeler l'avion du tiers-monde. Y'a pas de fenetre et tu tiens dans l'habitacle par un harnais. J'imagine que si tu t'ecrases, tes palettes te rentrent jusque dans le cerveau et tu te sers du pilote comme coussin gonflable. La decharge que j'ai signe disait que l'assurance allait seulement payer en cas de deces. Ben ben rassurant. A ce compte la, j'aurais du organiser mes pre-arrangements funeraires avant d'y aller. Comme j'etais toujours vivante apres le vol, je me suis dis: mais pourquoi pas aller me pitcher d'une falaise? Me semble que ca finirait bien l'avant-midi. D'un soulier mou et appeure, je me suis lancee d'une falaise pour faire du parapente (voir les photos). Oh boy, c'est fantastique si tu as le gout de te faire un brushing style yeti qui s'est pogne les doigts dans une prise electrique. Pendant trente minutes, j'ai vole au dessus de l'Himalaya. Pas pire pantoute pour quelqu'un qui a peur de monter dans un escabeau. Au menu dans les prochains jours: un trekking de 4 jours dans l'Himalaya. Me connaissant, je vais probablement etre a boutte de vivre apres 2 heures et je vais chercher la station de metro la plus proche.
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